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Entre récit, immersion, cinéma, série, jeu vidéo, architecture, installation et réalités mixtes (physiques, augmentées, virtuelles)

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Début septembre 2021, la série Squid Game (de Hwang Dong-hyuk) sortait sur une certaine plateforme de streaming. Le scénario, pas très original, montre des personnes en délicatesse avec les normes de la société corééenne qui se retrouvent enfermées sur une île à jouer à de vieux jeux d’enfants mis à l’échelle d’adultes. La règle du jeu : un seul vainqueur après la dernière épreuve ; sa récompense : un butin de plusieurs millions de wons. Petit détail qui a son importance : à chaque niveau de jeu, les perdant.e.s sont tué.e.s (pour de vrai !). 

Au-delà du déroulé de l’action, l’architecture des lieux où se passe l’intrigue nous a bien interpellés. Les différents espaces dédiés à chaque niveau de jeu et les lieux où logent, se préparent et circulent les protagonistes de ce jeu morbide forment un mélange architectural stylistique (du postmodernisme des escaliers à la Ricardo Bofill / La Muralla Roja, en paasant par une esthétique à la IKEA des dortoirs et, la prison sans mur dans THX1138 / George Lucas pour la salle de préparation des épreuves). Ajoutons à ce dispositif de diffusion, la salle de contrôle aux multiples écrans qui relaient (via des caméras de surveillance) le regard omniscient des organisateurs toujours masqués.

Fort de tout ce corpus, les élèves ont dû imaginer et réaliser une installation-architecture dans laquelle nous devions ressentir un ou des affects en jeu dans Squid Game (doute, attente, couleur, impact sonore, contraintes formelles et/ou fonctionnelles d’un lieu, non-lieu, immersion, circulations, réalité physique, augmentée, virtuelle, WYSIWYG…). 

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Au cours des recherhces, une question se posa : 

Comment un corps peut-il naviguer dans des espaces contraints ?

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Installations, dispositifs de diffusion, micro-architectures, récits immersifs, relations entre mondes physiques, augmentés et virtuels, l’exposition D2G / 2022 reste ouverte aux possibles.

Christophe Le Gac & Charles Poulain, responsables de l’atelier D2G